Signature du Plan Avenir Pastoralisme 2023-2027

 

 

Le 15 juin 2023, au col du Soulor dans les Hautes-Pyrénées, à la frontière entre Béarn et Bigorre, l’ACAP, le Préfet de la région Occitanie, les régions (Occitanie / Méditerrannées et Pyrénées Atlantiques) ainsi que les 6 départements du massif Pyrénéens (Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Ariège, Aude et Pyrénées-Orientales) ceux sont réunis pour signer ensemble le plan avenir pastoralisme, approuvé par le Comité de Massif des Pyrénées le 31 mars 2023.

Ce plan vise à « assurer des financements pour le pastoralisme que ce soit pour investir sur les outils comme les cabanes, les héliportages, les gardiens… Que ce soit aussi sur la valeur ajoutée avec un vrai enjeu de valorisation de certaines filières, notamment bovines et enfin sur la communication, afin de sensibiliser le nouveau public qui peuple désormais la montagne depuis le covid. Il y a une signalétique qu’il faut harmoniser, mais aussi une envie de faire entendre la voix des éleveurs. On a besoin d’une mise en lumière pour garantir l’hérédité et l’histoire de ce massif » détaille Philippe Lacube, président de l’Association des Chambres d’Agricultures des Pyrénées.

La signature du plan avenir pastoralisme représente l’ambition d’une coopération des territoires du massif pyrénéen. Cette communauté pyrénéenne, via le plan avenir pastoralisme, s’appuie sur cinq piliers principaux afin d’identifier les actions prioritaires à mettre en œuvre :

  • Une approche « massif » afin de cibler les crédits sur le pastoralisme collectif, les filières de proximité et la communication
  • Un soutien à la fois aux investissements matériels (outils et supports) et immatériels (ingénierie, étude, animation)
  • Une volonté d’innovation par la mutualisation et la capitalisation à l’échelle des Pyrénées, des initiatives d’avenir mises en œuvre dans les territoires
  • Un dispositif adossé à des programmes existants, afin de les renforcer et de les compléter en articulant des fonds d’origines diverses, mais différencié des dispositifs liés à la prédation la question du développement pastoral ne pouvant pas se réduire à la seule problématique des grands prédateurs
  • Une stratégie s’appuyant sur une volonté pyrénéenne formalisée par la mise en place d’une instance massif associant l’Etat, les collectivités territoriales et les représentants de profession